Prêts pour l’invasion? Alors laisse moi te montrer la voie de Tetsumin
Bienvenu sur la petite île de Sasaraï où il fait bon vivre. On va suivre une jeune lycéenne Miro qui est assez timide et bourrée d’angoisse, et c’est peu dire car elle a pas mal de phobie, comme la peur du vide, des insectes, achluophobe, claustophobe enfin plein de truc qui se termine en phobe. Mais malgrès tout cela, elle arrive à vivre normalement. Un soir en sortant du club de tir à l’arc, elle va trouvé un téléphone portable et celui-ci va se mettre à sonner. Bon tu vas me dire pour le moment il y rien d’effrayant à ton histoire mais tiens toi bien, c’est ici que tout va réellement commencer.
Au bout de la ligne, elle va avoir le propriétaire du portable qui va lui donner rendez vous dans le sanctuaire de la ville. La nuit est en train de tombé, le sanctuaire est à 20 minutes mais Miro décide tout de même d’y aller. En arrivant sur le lieu du rendez vous, elle va être témoin de l’agression d’un homme et elle va elle même se faire agresser par cette personne. Elle n’aurait pus être sauvé sans l’intervention d’un de ses camarade de classe Kushida. Il préviennent la police et rentre ensuite chacun de leur côté, arrivé chez elle, le téléphone portable se remet à sonner et le propriétaire va lui révéler que son agresseur n’est autre qu’un être de fer venu d’ailleurs et que leur but est de remplacer la population.
Bon avec une nouvelle comme celle ci, Miro elle a tendance à paniquer du coup elle décide de rejoindre Kushida. Elle va d’ailleurs le retrouver sur le toit de l’école en train de se faire attaquer par le même homme que la vieil. Miro tente de s’interposer entre les deux personnes et se retrouve propulsée contre un mur et perds connaissance.
En se réveillant, elle s’aperçoit qu’elle a perdu son visage. Elle aussi est un être de fer.
Pour ce qui est des graphisme, Sugahara Keita nous gratifie d’un trait assez épuré surtout au niveau des visages sans pour autant donner un ton neutre aux expressions de ses personnages. Une petite mention spéciale pour les vêtements notamment l’uniforme traditionnel de tir à l’arc japonnais qui est très bien représenté. Pour accentuer le scène d’horreur, Keita a fait en sorte d’utiliser des nuance de gris sur les visages ce qui donne un petit effet lampe de poche sous le visage qui permet d’accentuer le côté effrayant du personnage.
Pour ce qui est du découpage des cases, il pourrait paraître simple avec très peu de juxtapositions et de coupes diagonales, mais en s’y attardant un peu plus, on s’aperçoit qu’il est pas mal rechercher. En effet la disposition des cases les une par rapport aux autres permet de mieux ressentir l’action et d’avoir une fluidité dans la narration optimal. Pour ce qui es de la jaquette, on retrouve le petit effet lampe torche sous le visage et pour ma part j’y ai retrouvé un petit coté Umezu. Tetsumin est le troisième titre de Sugahara Keita, sa première série étant Soumatô Kabushiki Gaisha qui n’est sorti qu’au Japon et son autre série étant Murder incarnation.
On avait donc déjà deux série de suspense. Avec Tetsumin, l’auteur nous plonge encore dans une série de suspense mais avec un grand côté science fiction un peu old school je dirais même. Car la grande mode des êtres venu d’ailleurs a connu son âge d’or durant les années 80 / 90 avec notamment ET de Spielberg ou encore Independance Day ou encore Men in black. Donc sortir une série sur ce thème maintenant est un peu courageux. Mais là où Keita à bien joué son coup c’est en y incorporant le côté machine avec au passage une petite ressemblance à Terminator pour les graphismes.
En effet, la technologie envahissant peu à peu notre environnement et l’utilisation de robot pour mécaniser un peu tout permet de mieux s’immerger dans l’histoire car l’automatisation grandissante des chaînes de production qui visent à remplacer le personnelle humain permet de faire un très bon parallèle. On a donc avec Tetsumin une bonne petite série de science fiction horreur fini en 3 tomes qui te permettra de soupçonné toute les personnes que tu croises dans la rue.